Nostalgie

Publié le par ma-nouvelle-vie-

La journée est terminée. J'ai réussi à avancer sur la préparation des cartons et j'ai surtout fais les devoirs avec Louis ce qui n'est pas chose facile surtout quand c'est du français.


Je voulais parler ce soir, de Djibouti et de ce que je connais déjà de ce pays. J'y ai vécu d'aout 2003 à décembre 2007. Je suis partie pour suivre mon ex mari qui était militaire et donc muté dans ce pays. Je n'avais aucun préjugé, mais tout le monde, enfin surtout les militaires, me disaient que le pays n'était pas beau, pas propre, des gens peu intéressants, etc et que je resterais avec la communauté française comme tous les militaires font la bas.


Ne tenant pas compte de ces jugements, je me disais qu'il fallait que je me fasse moi-même une idée. Arrivée à l'aéroport de Djibouti, la première chose qui m'a frappé c'est la chaleur, en plein mois d'aout, elle est étouffante, malgré les renseignements pris sur internet et les livres sur ce pays, j'avais bien pris conscience, qu'il y faisait très chaud mais ce n'était que de l'imagination, car la réalité est impensable.


Comme tous militaires, nous avions donc un appartement de l'armée. Mais quelle frayeur en rentrant dans cet appartement, petit, pas entretenu, vraiment une horreur. Vous pouvez penser que je suis exigeante mais c'est comme ça. Donc laissant passer quelques jours d'installation  et d'acclimatation, je commence à dire à mon ex qu'il faut demander un nouveau logement. L'ex, étant « bon militaire » a fait la demande et on lui a répondu que ce n'était pas possible et bien sur, en tant qu'exécutant, il n'a rien dit.


Ce qui me connaissent bien doivent certainement deviner la suite, j'ai donc rendu une visite à la personne qui s'occupait des logements et la, même refrain on me dit que c'est comme ca et pas autrement, donc je réponds que ne me considérant pas comme un rat, je n'habiterai pas dans ce taudis et que je prendrais un logement dans le privé. La, on me répond que je n'ai pas le droit (mais bien sur, je ne suis pas militaire moi je n'exécute pas les ordres) et que je ne trouverai jamais de logement.


C'était mal me connaître, 3 semaines plus tard, nous emménagions dans un nouvel appartement, joli, pratique et propre avec un beau jardin. Encore une fois, j'ai cloué le bec à certains militaires qui considèrent que les épouses n'ont rien à dire.


Ensuite, bien contente de ne pas vivre au sein de cette communauté, j'ai rencontré, au fur et a mesure de mes ballades découvertes, des « locaux » et la j'ai adoré toutes ces personnes qui étaient ouvertes, accueillantes, chaleureuses et au final beaucoup plus intéressant qu'une bonne partie de la communauté française.


Je vous raconterai la suite, au fil des jours, de mes pas à Djibouti, avant de reprendre le cours des mon arrivée sur place. J'ai tellement d'anecdotes à raconter. La suite demain ...

Publié dans journal intime

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R
<br /> SLT<br /> <br /> Je suis carement tombé sur votre site par hasard,<br /> j'ai moi aussi vecu 2 année a djibouti, Jai adoré ce pays la, la vie, le depaysement, la chaleur, et bien sur la mer.<br /> <br /> Je suis content de voir que je ne suis pas le seul...<br /> <br /> <br />
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